à propos...


          Bonjour à tous,

          Je m'appelle Mickaël, j'ai 29 ans. Après un BTS dans la construction, spécialisé dans les façades et la couverture, j'ai décidé de partir faire le tour de l'Australie en van. La vérité était la suivante : je ne me sentais pas assez mûr pour me lancer dans un CDI à seulement 21 ans.

          C'est donc en 2010 à la veille de mon départ au pays des kangourous qu'on a créé un blog avec Jérôme (avec qui j'ai fait le tour d'Australie). Le but premier était (et reste à ce jour) principalement personnel : garder une trace des récits, des photos de mes voyages et de donner des nouvelles à qui en souhaite, proches et moins proches.

          Deux ans plus tard, à mon retour en métropole, des étoiles pleins les yeux, j'ai trouvé un boulot dans ma branche à Toulouse, j'y suis resté près de trois ans serré dans un bureau de 10 m² devant un PC à donner des ordres à une personne de 40 ans qui n'en voulais pas vraiment de la part d'un gamin de 23 ans. Une expérience enrichissante mais pas très épanouissante qui m'a décidé de reprendre mes ailes délaissées, pendant ces quelques années, à un certain Mr Bouygues...

          L'idée de ce voyage en Amérique du Sud me trottait dans la tête depuis mon retour d'Australie. Je cherchais une façon simple de voyager, économique et écologique. Avec 30 kilos de bagages, le voyage à vélo me laisse peu de place au superflue, je n'ai aucun coût de transport et hormis l'énergie que suscite la fabrication de mon équipement, l'empreinte écologique est très basse.

          Après un essai plus que concluant en France et en Angleterre (raconté ici), j'ai décidé de me lancer : ce sera le tour de l'Amérique du Sud en vélo pour certainement plus de 30 000 kilomètres et un trajet qui ressemblerai à ça :


          Les principales idées sont les suivantes : faire confiance en l'humain plutôt que le craindre, lui demander d'ouvrir sa porte plutôt que la lui fermer au nez et la volonté d'un retour à l’essentiel, cette abondance de choses dont cette société de surconsommation fait l'apologie et qui selon moi, n'en vaut vraiment pas la peine.

          Un ancien président haut comme trois pommes disait : « Travailler plus pour gagner plus !» , ma version serait plus semblable à la suivante : « Travailler moins pour gagner moins et profiter plus de la vie, simplement !»...

              La sobrieté heureuse...

          Bonne visite !
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